Qui succédera à Brigitte Henriques à la présidence du Comité olympique français ? A deux semaines de l’élection, prévue jeudi 29 juin, aucun candidat ne s’est formellement déclaré. Mais l’instance a détaillé mardi 13 juin dans un communiqué les modalités et le calendrier de la procédure électorale. Après avoir saisi le comité de déontologie, le bureau exécutif a décidé que les candidatures pouvaient être déposées par « tout membre du Conseil d’administration (…) quelle que soit sa catégorie de rattachement (à l’exception des personnes invitées avec voix consultative), à condition notamment qu’il ou elle soit âgé(e) de moins de 70 ans au 1er janvier 2023. » En clair, il n’est donc pas nécessaire d’être un membre élu pour se porter candidat. Une précision qui autorise notamment David Lappartient (photo ci-dessus), dont le nom circule avec insistance depuis plusieurs semaines comme le favori pour la succession de Brigitte Henriques, à tenter sa chance. Le président de l’UCI siège en effet au conseil d’administration du CNOSF en sa qualité de membre français du CIO, tout comme Guy Drut, Jean-Christophe Rolland et Martin Fourcade. Par ailleurs, le comité olympique précise que les candidats devront adresser leur dossier complet au plus tard le lundi 26 juin à 12 h 00. Une visioconférence sera ensuite organisée, dès le lendemain, avec l’ensemble des membres du CNOSF, afin que les candidat puissent présenter leur candidature et leur projet. Le vote se déroulera le 29 juin. Il concernera seulement les membres du conseil d’administration. Le nouveau président terminera le mandat entamé par Brigitte Henriques, jusqu’en 2025. Enfin, une assemblée générale se prononcera sur la validation de l’élection le mercredi 13 septembre 2023.
— Publié le 14 juin 2023