
La succession de Thomas Bach s’annonce incertaine. Sept candidats sont en lice avant le vote du 20 mars, dont David Lappartient. Le Breton pourrait devenir le deuxième Français à prendre la présidence du CIO, un siècle après Pierre de Coubertin. « L’affaire est loin d’être gagnée mais j’y crois, confie-t-il au Journal du Dimanche. J’essaie de convaincre mes collègues de la qualité de ma candidature. J’ai plutôt de bons retours. Maintenant, comment cela se traduira-t-il dans les urnes ? J’ai le sentiment à l’heure où l’on se parle que je suis toujours dans la course de ceux qui peuvent gagner. »
Le président de l’UCI a enchaîné les déplacements ces dernières semaines, du Panama à la Thaïlande, en passant par l’Égypte, le Rwanda ou la Chine. « J’ai presque rencontré une centaine de membres, explique-t-il. Je sens que ce qui va les guider, c’est le leadership, la capacité à mener l’institution. » Ce mot, leadership, était sorti de la bouche de quasiment tous les candidats lors de la conférence de presse suivant leur oral à Lausanne le 30 janvier.