Un succès, un véritable succès. David Lappartient, le président de l’Union cycliste internationale (UCI), n’a pas retenu ses louanges à l’heure de dresser le bilan de la première édition des « Super Mondiaux », organisés du 5 au 13 août à Glasgow, en Ecosse. Le dirigeant français l’a expliqué à l’AFP et Radio France : « C’était la première fois, c’était un peu un risqué, mais ça s’est transformé en véritable succès. Quand on voit aujourd’hui encore (dimanche 13 août) 150 000 à 200.000 personnes dans les rues de Glasgow pour la course féminine, c’est à l’image de ce qui s’est passé pendant ces dix jours. On a vécu une ambiance extraordinaire. Le travail en amont a été énorme et les cinq ans n’ont pas été trop. On a eu le Covid, le Brexit, la guerre en Ukraine, l’inflation. Mais le résultat est à la hauteur de nos attentes. » Pour David Lappartient, il ne fait aucun doute que le format inédit de l’événement, avec 13 disciplines regroupées sur une même affiche (19 lors de la prochaine édition en 2027 en Haute-Savoie), s’est révélé gagnant. Il a permis aux disciplines moins médiatiques de bénéficier d’une visibilité encore jamais obtenue. Surtout, la formule a eu un effet spectaculaire sur les audiences télévisées, avec notamment un million de téléspectateurs en Grande-Bretagne pour la descente de VTT, et plus de 3 millions en France pour la course sur route hommes. « C’est énorme et, dans bien des marchés, on est bien au-delà de ce que les événements faisaient à titre individuel, assure le président de l’UCI. Certains n’étaient tout simplement pas diffusés. » Mais pas question, prévient-il, d’organiser les « Super Mondiaux » tous les ans. Ils resteront programmés une fois tous les quatre ans, en année pré-olympique. « Si on le faisait tous les ans, on perdrait un peu l’ADN de ces Jeux olympiques du cyclisme, explique-t-il. Et puis le nombre de sites capables d’organiser un tel événement est quand même assez restreint puisqu’il faut pouvoir faire la descente VTT, avoir une piste de BMX, un vélodrome. » Pour l’édition 2031, la troisième de l’histoire, l’UCI aurait déjà reçu des manifestations d’intérêt, en Europe mais pas seulement.
