
Le CIO n’a pas encore pris position sur la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques et paralympiques de Milan-Cortina 2026. La formule en place à Paris 2024 sera-t-elle reconduite ? Interrogé par l’AIPS, David Lappartient ne veut pas se précipiter. « Il est un peu trop tôt pour prendre une décision concernant la participation aux Jeux de Milan-Cortina », estime le Français, candidat à la présidence de l’instance. « Nous ne sommes pas naïfs au point de penser que notre voix est assez forte pour arrêter la guerre. Mais nous appelons à la paix, nous prions pour la paix et nous espérons que la paix peut revenir. C’est notre ADN », déroule-t-il.
« Être politiquement neutre ne signifie pas que l’on ne doive pas respecter certains principes. C’est pourquoi le Comité national olympique russe a été suspendu. Ils ont inclus dans leur CNO des régions ou des provinces qui font aujourd’hui partie d’un autre pays souverain dont les frontières sont reconnues par les Nations unies et la communauté internationale. C’est la raison pour laquelle le CIO les a sanctionnés, et non pas directement parce que le pays était en guerre. Nous devons rester stricts sur nos principes. De même, les athlètes ne doivent pas subir de discrimination du seul fait qu’ils détiennent le passeport d’un pays », explique-t-il. Le président de l’UCI a par ailleurs confié qu’à ses yeux, la Russie « n’est pas suspendue à vie », espérant pouvoir réunir à nouveau la famille olympique.