L’information avait déjà été révélée par les médias, elle est désormais officielle : les organisateurs des Jeux de Tokyo repousseront jusqu’au mois de juin leur décision quant à la présence de spectateurs sur les sites de compétition. Ils l’ont annoncé mercredi 28 avril, au terme d’une réunion à cinq organisée plus tôt dans la journée avec le CIO, l’IPC, le gouvernement japonais et les autorités de Tokyo. Seiko Hashimoto, la présidente du comité d’organisation, l’a reconnu lors d’un point presse virtuel : « Il se peut qu’à un moment donné nous devions décider d’aller de l’avant sans spectateurs ». Le message est clair : l’option du huis clos reste sur la table. Elle devrait y demeurer jusqu’au dernier moment, soit cinq à six semaines seulement avant l’ouverture des Jeux (23 juillet au 8 août). Seiko Hashimoto n’en fait plus mystère : il sera « extrêmement difficile » d’organiser les Jeux olympiques et paralympiques devant des stades et des salles pleins, si la situation sanitaire au Japon ne s’améliore pas rapidement. La capitale japonaise a enregistré 925 nouveaux cas de COVID-19 pour la la journée du 28 avril, un chiffre en hausse par rapport à la veille. Depuis le début du mois d’avril, Tokyo a recensé une moyenne de 417 nouveaux cas par jour, contre seulement 300 au mois de mars. Selon plusieurs sources au sein du comité d’organisation, plusieurs options sont à l’étude, dont une jauge de spectateurs à 50 % de la capacité des sites, en autorisant seulement l’entrée aux personnes ayant déjà acheté des billets. Mais il n’est pas exclu de descendre beaucoup plus bas. « 20 000 spectateurs, 10 000, 5 000, ou pas de public du tout, a expliqué Seiko Hashimoto mercredi 28 avril, en référence aux scénarios envisagés au stade olympique. Nous allons nous préparer au pire, mais en espérant avoir le plus de spectateurs possible. »
— Publié le 29 avril 2021