La dégringolade continue pour Paolo Barelli. Le dirigeant italien, ex président de la Ligue européenne de natation (LEN), vient d’être suspendu pour une période de deux ans par le comité d’éthique de la fédération internationale (FINA). Il avait déjà été l’objet d’une première suspension, en septembre dernier, mais elle était alors seulement provisoire. La sanction est désormais confirmée et devient définitive. Paolo Barelli est accusé de plusieurs violations aux règles et statuts de la FINA, notamment en sa qualité de président de la Fédération italienne de natation (FIN). Il lui est reproché la signature unilatérale d’un amendement à un contrat entre la LEN et la FIN, pour un montant compris entre 500.000 et 1,5 million d’euros au bénéficie de l’instance italienne, mais aussi d’avoir réclamé au nom de la FIN près de 500.000 euros au Comité olympique italien (CONI) au titre de frais divers. Les frais en question avaient pourtant déjà été réglés par le ministère de l’Economie et des Finances italien. Suspendu deux ans à compter du 14 septembre 2022, Paolo Barelli est interdit de toute activité dans la natation. Il est donc censé renoncer à la présidence de la fédération italienne. A peine la sanction rendue, le dirigeant italien a annoncé son intention de déposer une plainte devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). « Je vais gagner, car je m’oppose à une sanction manifestement non définitive, sans fondement, absurde, infâme et avec des répercussions évidentes sur mon activité dans le domaine sportif et politique, prétend-il. Je nie tout acte répréhensible. » Ancien président de la LEN, Paolo Barelli, 68 ans, a été vice-président de la FINA et secrétaire honoraire de l’instance internationale entre 2009 et 2013. Réélu en 2020 pour un nouveau mandat de quatre ans à la tête de la LEN, il a été forcé l’an passé d’accepter de nouvelles élections après un vote de défiance imposé par plusieurs fédérations nationales. Elles lui ont été fatales, la victoire revenant au Portugais António José Silva.
