Il faudra s’y faire : les Jeux de Tokyo 2020 s’annoncent comme les plus minimalistes de ces trente dernières années. Le comité d’organisation et la commission exécutive du CIO se sont entendus, mercredi 10 juin, pour travailler main dans la main au cours des prochains mois à une version « simplifiée » de l’événement. Les deux parties ont expliqué, depuis Tokyo et Lausanne, avoir identifié 200 mesures susceptibles de réduire le surcoût de l’événement lié au report en 2021. Au Japon, les organisateurs se sont montrés très vagues quant à la nature de ces mesures. Tout juste ont-ils expliqué que le nombre de personnes présentes aux Jeux serait revu à la baisse. La réduction ne concerne pas les athlètes, mais elle pourrait toucher les officiels, notamment les représentants du CIO, des comités nationaux olympiques et des fédérations internationales. Ils ont aussi annoncé que la réduction des coûts affecterait le relais de la flamme olympique, désormais prévu entre mars et juillet 2021. A Lausanne, Christophe Dubi s’est montré un peu plus précis dans ses réponses aux médias. Le directeur des Jeux olympiques au CIO a révélé qu’il était envisagé de renoncer à certaines des épreuves pré-olympiques qui n’ont pas encore pu être organisées. Certains espaces de parking seront également supprimés des plans, pour être remplacés par des zones de stationnement de courte durée, le temps de prendre ou déposer un passager. Enfin, Christophe Dubi a suggéré que les deux groupes de travail formés à Tokyo et Lausanne réfléchissaient à diminuer les manifestations et activités habituellement proposées au public en marge des compétitions sportives.
— Publié le 11 juin 2020