L’information est digne de foi, puisqu’elle vient de l’un des premiers acteurs : à moins de six mois des Jeux de Paris 2024, l’équipe en charge des cérémonies est confrontée à un double problème. Thomas Jolly (photo ci-dessus), le directeur artistique du COJO, a confié au magazine Télérama les deux mauvaises nouvelles du moment. La première concerne la fragilité du quai de Béthune, sur lequel il semble aujourd’hui impossible de faire peser de lourds décors et d’accrocher quoi que ce soit aux bittes d’amarrage. Deuxième souci : la récente découverte d’amiante dans l’Hôtel-Dieu. Elle interdit son accès, et donc la possibilité d’y répéter, et même de créer des animations sur sa très longue façade donnant sur le fleuve. Mais Thomas Jolly conserve son calme et son optimisme. « Ç’aurait été plus simple peut-être de faire la cérémonie entière au Trocadéro, comme j’y avais pensé un temps, a-t-il confié à Télérama. Mais le public n’aurait rien vu et je souhaite que le plus de spectateurs possible profitent de l’événement. De toute façon la fin de la manifestation et le dernier tableau comme l’arrivée de la flamme olympique, le discours du président se feront au Trocadéro. » Le metteur en scène et acteur français a également révélé que les répétitions allaient débuter en mars « dans une grande ville de France dotée d’un fleuve identique à la Seine. » Laquelle ? Mystère. Mais Lyon et Bordeaux pourraient cocher les cases.
— Publié le 21 février 2024