Le renoncement de l’état australien du Victoria à organiser les Jeux du Commonwealth en 2026, annoncé mardi 18 juillet par son premier Ministre, n’a pas tardé à susciter les vocations. Deux projets pourraient rapidement sortir de terre, à trois ans de l’événement multisport. Et retirer une sérieuse épine du pied à la Fédération des Jeux du Commonwealth (CGF), prévenue du retrait du Victoria huit jours seulement avant son annonce officielle. Selon le Times of India, la ville indienne d’Ahmedabad (photo ci-dessus) aurait l’intention de déposer rapidement sa candidature. Sixième métropole du pays en nombre d’habitants (6 millions), elle projetait de se porter candidate aux Jeux du Commonwealth en 2030. Mais le renoncement du Victoria pourrait l’inciter à avancer son projet de quatre ans. Les autorités locales planchent depuis longtemps sur une candidature aux Jeux olympiques et paralympiques en 2036. Accueillir les Jeux du Commonwealth dix ans plus tôt pourrait renforcer leur dossier, sous réserve de mettre les bouchées doubles et achever les principaux travaux à temps pour 2026. Pour rappel, l’Inde a accueilli les Jeux du Commonwealth en 2010 à New Delhi. Autre piste : Londres. Le maire de la capitale anglaise, Sadiq Khan, serait prêt lui aussi à proposer un plan B. Un porte-parole de la mairie a expliqué au média britannique iNews que, même si la décision de déposer une candidature revenait au gouvernement, Londres pourrait constituer une solide option. « Londres est l’une des capitales sportives du monde et possède une grande expérience dans l’organisation d’événements sportifs majeurs, a-t-il suggéré. Le maire est prêt à soutenir une candidature pour les Jeux de 2026 et les futurs événements mondiaux. »
