Officiellement intronisé comme président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2030, Edgar Grospiron a présenté sa vision de l’événement à l’antenne de RFI mercredi. Le Haut-Savoyard a répété sa détermination à mouiller le maillot pour en faire un succès unanime. « Je vois ça comme un gros défi. Les gros défis appellent les grandes victoires, assure-t-il. Je trouve que c’est ce qui est intéressant dans ce projet. En France, on a des ressources extraordinaires et on va pouvoir les mobiliser. Elles sont déjà bien mobilisées pour servir ce projet, qui est magnifique. » Le « seigneur des anneaux », tel que l’a baptisé Renaud Muselier, compte notamment s’appuyer sur les Jeux de Paris 2024. « Evidemment, Paris 2024 laisse un héritage en termes de ressources humaines, avec des compétences, et c’est une vraie chance », souligne le champion olympique d’Albertville, qui érige le recrutement comme l’une de ses priorités. « On a cinq ans et deux milliards. Voilà les conditions. Sur les deux milliards, il y a 600 millions de partenaires à aller chercher et 270 millions de billetterie. On n’a pas encore tout le budget, il faut encore séduire et aller chercher, attirer et fédérer. La question, c’est avec qui et comment », pose-t-il. Le dossier du futur directeur général devrait se décanter « dans les jours qui viennent » selon lui : « Un recrutement a été lancé, on était à 110 candidats lundi. Il y a un fort engouement là aussi. J’espère que le DG va arriver très vite. » Désireux de faire de ces Jeux une grande fête populaire, Edgar Grospiron a aussi évoqué l’idée d’impliquer directement le public. « Paris a été très innovant, notamment avec le Marathon pour tous. On peut aussi s’inspirer de ce type d’idées pour arriver à faire vivre les Jeux, et même participer le grand public. » Plus de 33.000 personnes, de 16 à 94 ans, ont participé à cet événement inédit l’été dernier. Préparez les paires de skis !
