Beaucoup de monde, jeudi 28 septembre au matin, au deuxième Conseil olympique et paralympique pour les Jeux de Paris 2024, réuni à l’Elysée à la demande d’Emmanuel Macron. Trop, sans doute, pour en attendre des décisions. Mais la réunion des « parties prenantes » a ratissé large : transport, accessibilité, sécurité, héritage, budget… Face au chef de l’Etat et à la Première ministre Elisabeth Borne, les élus, ministres et organisateurs ont balayé les sujets. Au final, rien de très spectaculaire, mais les prochaines semaines s’annoncent denses. Selon l’Elysée, Emmanuel Macron a « souhaité que le mois d’octobre soit un mois d’arbitrages et de décisions sur un certain nombre de sujets« . Parmi eux, la question cruciale du transport. Il est acquis depuis longtemps que le séduisant dispositif présenté par Paris 2024 en phase de candidature ne sera pas opérationnel au moment des Jeux, l’extension de certaines lignes de métro ayant pris un retard irrémédiable. Mais le chef de l’Etat attend un plan B solide et fiable. Toujours selon l’Elysée, il a été demandé à Ile-de-France mobilités de présenter, courant octobre, son projet global de transports. Le document devrait permettre de cocher certaines cases encore vides, dont les tarifications, les dessertes à vélo et les besoins en chauffeurs, notamment pour les bus. La question de l’accessibilité a également été largement évoquée. Pas encore de décision, non plus, mais l’attente d’ici la fin de l’année d’un « plan spécifique ». Pour la cérémonie d’ouverture, Emmanuel Macron a demandé une clarification « des chaines de responsabilités » selon les zones, et un arbitrage avant la fin du mois d’octobre des modes de gestion des flux sur les quais hauts de la Seine, accessibles gratuitement au public. Enfin, Elisabeth Borne profitera de son côté du mois d’octobre pour faire le point sur « les besoins législatifs » pour la future loi olympique. Elle devrait être présentée en Conseil des ministres d’ici la fin de l’année.
— Publié le 30 septembre 2022