Sale temps pour la SOLIDEO. Ralentie par les recours déposés contre la construction de certains sites des Jeux, dont le village des médias, elle doit faire face à une enquête interne sur le comportement de plusieurs membres de son personnel. Selon le site Mediapart, sa direction a été contrainte de suspendre trois salariés, soupçonnés d’avoir tenu des propos sexistes, homophobes et racistes. Une enquête interne aurait même été ouverte. Les noms des trois salariés n’ont pas été communiqués, mais la Société de livraison des ouvrages olympiques a confié à Mediapart que les mesures « individuelles qui s’imposeront seront prises et tous les enseignements seront tirés pour renforcer encore le dispositif. » Deux responsables des relations institutionnelles, de la communication et de la sécurité sont visés. Ils auraient tenu des propos discriminatoires, rapportés par des salariés. Toujours selon Mediapart, la direction générale de la SOLIDEO aurait déjà été alertée « par le passé ». Le sujet avait été évoqué en comité social et économique (CSE), mais aussi en réunion de direction. La SOLIDEO explique avoir prononcé à l’époque des « sanctions disciplinaires » et des « rappels à l’ordre. »