
Quatre parmi les sept candidats au poste de président du CIO dirigent une fédération internationale. Alors que Morinari Watanabe préside la FIG, Johan Eliasch est à la tête de la FIS, Sebastian Coe de World Athletics et David Lappartient de l’UCI. Cependant, aucun président de fédération internationale n’a jusque-là été élu dans l’histoire du CIO. Pas un obstacle selon le Français, qui croit fermement en ses chances. « Les fédérations internationales peuvent parfois être puissantes et susciter une certaine crainte. Mais j’ai une deuxième casquette, celle de président du Comité national olympique français », pointe-t-il dans un entretien avec Reuters, rappelant que Thomas Bach ou Jacques Rogge étaient respectivement présidents des CNO allemand et belge. « Je suis aussi dans le cas d’un président de CNO qui est candidat. Je connais cet aspect important de l’olympisme. Je dirais que c’est un avantage d’être à la fois président d’un CNO et d’une fédération internationale », estime le Breton. Réussira-t-il à convaincre les membres du CIO que sa double casquette fait de lui l’homme idoine ? Réponse jeudi après-midi.