Almaty et Pékin, les deux villes candidates aux Jeux d’hiver en 2022, ont passé leur grand oral, mardi 9 juin à Lausanne, devant le CIO. La ville kazakhe a été la première à se présenter, avec en tête de cortège le Premier ministre Karim Massimov. De l’avis général, Almaty aurait marqué des points, en mettant en avant les forces de son dossier, des Jeux résolument hivernaux, un dispositif compact et des conditions d’enneigement assurant une bonne qualité des compétitions. Les Chinois de Pékin ont suivi, utilisant eux aussi leurs 45 minutes de présentation pour détailler un projet moins compact mais conforme lui aussi aux résolutions de l’Agenda 2020, avec une utilisation massive des sites déjà existants. « La question de la neige a été posée, mais nous sommes confiants dans le fait que nous avons des ressources en eau suffisantes pour satisfaire les besoins des Jeux », a assuré Yang Lan, l’un des membres de la délégation de Pékin 2022. Commentaire de Gian Franco Kasper, le président de la Fédération internationale de ski, et membre du CIO: « Il est encore trop tôt pour dire qui l’emportera, mais le vote devrait être serré. »
