Haruyuki Takahashi est libre. Mais sa liberté reste conditionnelle. Les médias japonais rapportent que l’ancien patron du groupe Dentsu et membre du conseil d’administration de Tokyo 2020, accusé de corruption, a été libéré lundi 26 décembre, en échange d’une caution de 80 millions de yens (environ 600.000 dollars). Agé de 78 ans, le dirigeant japonais a quitté la maison d’arrêt de Tokyo en fauteuil roulant (photo ci-dessus), après que le tribunal de district de la capitale ait estimé plus tôt dans la journée qu’il n’y avait aucun risque qu’il prenne la fuite ou détruise des preuves. Arrêté une première fois le 17 août dernier, il a été inculpé depuis à plusieurs reprises, pour avoir reçu des pots-de-vin de plusieurs partenaires des Jeux de Tokyo 2020, pour un montant de 198 millions de yens. Mais il a toujours nié les faits. Son avocat avait demandé une libération sous caution à deux reprises, en novembre dernier, mais elle avait toujours été refusée. Selon l’agence Kyodo News, le tribunal aurait revu sa position à la troisième demande de libération, enregistrée vendredi dernier, en raison de l’état de santé dégradé d’Haruyuki Takahashi.
— Publié le 27 décembre 2022