A cinq jours du début des Mondiaux 2023, prévus du 7 au 14 mai à Doha, la Fédération internationale de judo (IJF) a revu à la baisse la délégation des athlètes neutres, issus de Russie et Biélorussie, autorisés à participer aux compétitions. Elle en a retiré huit noms, mais sans préciser s’ils étaient russes ou biélorusses, et surtout s’ils étaient judokas, entraîneurs, officiels ou membres de l’encadrement. L’instance présidée par Marius Vizer explique avoir « procédé à un examen indépendant des antécédents des sportifs et délégués. » Il en est ressorti que huit personnes figurant sur la liste fournie par les deux pays n’étaient pas éligibles. Elles ne feront donc pas le voyage vers le Qatar. « Après examen approfondi, huit membres de la délégation ont été rejetés », explique l’IJF. Elle précise n’avoir accepté que les athlètes « employés au centre sportif fédéral d’entraînement », et ceux « pour lesquels aucune information n’a été identifiée suggérant un soutien ou des opinions sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie. » Au final, la délégation des athlètes neutres comptera vingt judokas, soit dix hommes et dix femmes, dix huit Russes et deux Biélorusses. Parmi eux, le vice-champion du monde des lourds en 2021, Tamerlan Bashaev (photo ci-dessus), un Russe d’origine tchétchène, et le champion du monde des moins de 60 kg en 2021, Yago Abuladze, engagé dans la catégorie supérieure (- 66 kg).
