— Publié le 13 décembre 2021

Infantino a dû se défendre

CIO

Gianni Infantino comptait parmi les quelques présidents de fédérations internationales invités à participer samedi 11 décembre au Sommet olympique du CIO, organisé en mode virtuel. Mais le président de la FIFA se serait bien gardé d’un tel privilège. Il a en effet été contraint de justifier la démarche entamée par la FIFA pour réformer le calendrier du football international, avec un projet de Mondial une année sur deux. Le CIO l’a expliqué au terme du Sommet : les participants « ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant aux propositions de la FIFA en faveur d’une Coupe du Monde bisannuelle et à son impact sur le calendrier des événements sportifs internationaux. Il a été noté qu’à ce jour, il n’y a eu aucune information ni consultation avec les autres FI, les associations continentales de CNO ou le CIO. » Depuis Zurich, siège de la FIFA, Gianni Infantino a joué la conciliation en expliquant que « les discussions en cours au sein de sa fédération avaient une portée plus large qu’une Coupe du Monde bisannuelle. » Il a précisé que ce qui avait été présenté jusqu’à présent n’était que des « résultats préliminaires, qui sont encore à l’étude au sein de la FIFA« . Enfin, il a proposé « d’associer le Mouvement olympique à ces discussions. » En clair, Gianni Infantino a assuré à ses collègues de l’instance olympique que rien n’était encore fait. Mais il n’a pas non plus démenti le projet, toujours sérieusement à l’étude, d’une Coupe du Monde toutes années impaires, dont une édition sur deux se placerait en concurrence directe avec les Jeux d’été.