Les ennuis continuent pour Gianni Infantino. Le président de la FIFA, déjà sous le coup d’une procédure pénale ouverte le 30 juillet dernier en Suisse pour pour « incitation à l’abus d’autorité », à la « violation du secret de fonction » et à « l’entrave à l’action pénale », fait l’objet d’une nouvelle accusation. Elle émane du procureur suisse, Stefan Keller, qui l’accuse maintenant de « gestion déloyale ». L’expression, qui peut sembler étrange concernant un dirigeant d’une instance sportive internationale, se rapporte en réalité à un voyage en jet privé effectué par Gianni Infantino en 2017, payé par la FIFA. Le parquet suisse explique dans un communiqué que « Stefan Keller est d’avis qu’une instruction pénale doit être ouverte pour gestion déloyale, sur la base des investigations menées » sur un vol en jet privé entre le Suriname et la Suisse. Mais le magistrat suisse a transmis ses conclusions au Ministère public de la confédération (MPC), le parquet fédéral suisse, car il ne s’estime pas compétent pour traiter l’affaire. A l’annonce de la nouvelle, le président de la FIFA n’a pas tardé à réagir. « Cette déclaration est à la fois malveillante et diffamatoire par nature et démontre son extrême partialité », exprime Gianni Infantino dans un communiqué de la FIFA. « Ni la FIFA ni son président n’ont jamais été informés de ces nouvelles allégations fallacieuses et ils ne sont donc pas en mesure de les commenter, ce qui est probablement l’intention du procureur spécial, poursuit le texte publié jeudi 10 décembre. La FIFA et son président prendront évidemment toutes les mesures et recours juridiques nécessaires pour mettre fin à ces accusations sans fondement. »
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