Gianni Infantino semble avoir fait de la parité l’un de ses nouveaux combats. Présent en fin de semaine passée en Nouvelle-Zélande pour le tirage au sort du Mondial féminin en 2023, le président de la FIFA s’en est pris aux diffuseurs, qu’il estime trop peu généreux envers le football féminin. Prudent, il s’est bien gardé de citer des noms, mais il a assuré que les offres reçues par la FIFA pour les droits du Mondial 2023 étaient très insuffisantes, voire inacceptables. « Les diffuseurs nous offrent 100 fois moins que pour la Coupe du Monde masculine« , a-t-il confié aux médias. Le dirigeant italo-suisse a expliqué que la FIFA avait investi un milliard de dollars dans le football féminin ces dernières années et que, dans le même temps, les diffuseurs poussaient l’instance à aller vers l’égalité hommes/femmes. Mais sans effet réel sur les montants des droits de télévision. Les deux dernières éditions du Mondial féminin, en 2015 et 2019, ont été déficitaires. La prochaine, co-organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, devrait coûter « autour de 400 millions de dollars à la FIFA », selon Gianni Infantino, qui espère atteindre le seuil de rentabilité. « Nous essayons de commercialiser la Coupe du Monde féminine pour la première fois de manière indépendante« , a-t-il ajouté.
— Publié le 24 octobre 2022