Gianni Infantino veut restaurer l’image de la FIFA. Et il le dit. Actuellement en tournée en Amérique centrale et dans les Caraïbes, le dirigeant italo-suisse a profité d’une conférence de presse à San José, la capitale du Costa Rica, pour taper du poing sur la table. « Nous ne voulons plus jamais revivre ce que nous avons vécu à la FIFA, à la CONCACAF (Confédération d’Amérique du Nord et centrale) et au Costa Rica. » En clair, Gianni Infantino se pose en militant anti-corruption. Il pointe notamment l’interminable feuilleton du FIFAgate, dont l’ancien président de la Fédération costaricienne de football, Eduardo Li, a été l’un des acteurs. Il comptait parmi les dirigeants arrêtés et condamnés aux Etats-Unis pour avoir accepté des pots-de-vin en échange des droits de retransmission et de promotion de tournois sur le continent, dont la Copa America et la Copa Libertadores. « Il n’y a pas de retour en arrière possible, a assuré le président de la FIFA. Si quelqu’un au Costa Rica, en Amérique centrale, en Amérique du Nord ou dans les Caraïbes, croit encore qu’il peut venir et tricher pour s’enrichir contre les intérêts du football, nous ne voulons pas de ces gens-là. »
— Publié le 20 novembre 2019