A moins de deux ans de l’événement, les autorités françaises le reconnaissent : l’objectif d’accessibilité dans les transports, annoncé en phase de candidature de Paris pour les Jeux olympiques et paralympiques en 2024, accuse un sérieux retard. « Il faut dire les choses honnêtement, on est en retard sur nos objectifs d’accessibilité dans les transports et les gares en particulier, a expliqué le ministre des Transports, Clément Beaune, en marge de la Journée paralympique organisée samedi 8 octobre dans la capitale. On est pas en avance du tout, il faut mettre les bouchées doubles. Il faut qu’on accélère. Les Jeux olympiques et paralympiques sont l’occasion pour ce mois de Jeux de renforcer les choses et de montrer qu’on est capable aussi d’avoir des solutions innovantes, car on ne peut pas tout mettre tout de suite en accessibilité. » Innover, donc, pour compenser un retard qui semble aujourd’hui irrémédiable. Comment ? Clément Beaune a évoqué un « service de taxis et de navettes« , et la création d’un « comité des mobilités« , censé se réunir toutes les six semaines pour faire le point sur la question des transports. La semaine passée, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé la prochaine désignation d’un délégué interministériel à l’accessibilité.
— Publié le 10 octobre 2022