Yelena Isinbayeva n’aime pas les lanceurs d’alerte. L’ancienne perchiste, désormais membre du CIO, n’avait pas été tendre l’été dernier avec Yulia Stepanova, la spécialiste du 800 m à l’origine des premiers documentaires de la chaîne allemande ARD sur le dopage en Russie. Elle vient d’en remettre une couche à l’occasion de la diffusion, en fin de semaine passée, d’un nouveau volet de la série allemande, où il apparaît que les entraîneurs présumés suspendus continuent à exercer leur métier. « Je veux poser une question: pourquoi les informateurs ne contactent-ils pas les commissions d’enquête au lieu de filmer en caméra cachée puis de vendre leurs images? », interroge Yelena Isinbayeva. Une attaque directe contre l’athlète Andrey Dmitriev, le dernier en date des lanceurs d’alerte, dont les images réalisées à la sauvette montrent l’un des coachs de l’athlétisme russe convaincus de dopage, Vladimir Kazarin, entraîner un groupe d’athlètes dans la ville de Kazan.
— Publié le 25 janvier 2017