Les Américaines n’auront pas attendu longtemps pour rentabiliser leur succès au Mondial de football 2019 en France. La multinationale Procter & Gamble a fait savoir, via une pleine page de publicité dans le New York Times, qu’elle allait leur verser une prime globale de 529.000 dollars, soit 23.000 dollars pour chacune des joueuses. Dans son message, P & G explique que, après la célébration de la victoire américaine, dimanche 7 juillet à Lyon, « le problème demeure. L’inégalité, c’est plus qu’une question de salaire et de joueurs, c’est une question de valeurs. » Le groupe poursuit : « Profitons de ce moment de fête pour faire avancer le sport féminin. Nous exhortons la Fédération américaine de football à être un modèle de force et à mettre fin une fois pour toutes à l’inégalité salariale entre les sexes, pour tous les joueurs. » La semaine passée, un sénateur américain a déposé un projet de loi pour bloquer toutes les aides fédérales à l’organisation du Mondial de football 2026 aux Etats-Unis, Canada et Mexique, tant que l’US Soccer n’aura pas mis en place une égalité de traitement entre les hommes et les femmes dans les équipes nationales.
— Publié le 15 juillet 2019