Les choses se compliquent dans la campagne pour la présidence de la Confédération africaine de football (CAF). L’Ivoirien Jacques Anouma (photo ci-dessus), l’un des candidats en lice, aurait décidé de rester en course. Il aurait choisi de refuser le marché préparé par Gianni Infantino et la FIFA pour assurer une victoire du milliardaire sud-africain Patrice Motsepe. Pour rappel, une réunion a été organisée la semaine passée à Rabat, au Maroc, en présence des différents postulants et de représentants de la FIFA, afin de trouver un accord censé éviter d’en passer par les urnes. Deux des candidats, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya, se sont vus proposer un poste de vice-président d’une CAF dirigée par Patrice Motsepe. Jacques Anouma, de son côté, hériterait d’un poste de conseiller du président. Seul ennui, mais de taille, pour Gianni Infantino et pour la FIFA : l’Ivoirien ne semble pas décidé à se ranger sur le bas-côté. Son entourage assure qu’il continue la campagne. Et pourrait même aller jusqu’au bout, sous réserve d’obtenir le feu vert du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. L’élection doit se dérouler vendredi 12 mars. Jacques Anouma est en visite cette semaine en Guinée pour poursuivre sa campagne. L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football a également démenti, via un communiqué, les informations divulguées par le site insideworldfootball.com selon lesquelles sa campagne serait financée à hauteur de plus de 15 millions d’euros par le régime d’Abidjan. « Le candidat (Jacques Anouma) ne reçoit pas de financement des autorités ivoiriennes, ces dernières s’étant engagées, à travers le communiqué sanctionnant le conseil des ministres du 20 janvier 2021, à mener des actions diplomatiques et relationnelles pour la promotion de la candidature », précise son équipe de campagne.
— Publié le 3 mars 2021