A moins de quatre mois de l’ouverture de l’événement, le CIO continue à écarter tout scénario d’un boycott des Jeux d’hiver de Pékin 2022 (4 au 20 février). Après Thomas Bach, le discours est désormais repris par l’un des vice-présidents de l’instance, John Coates. Le dirigeant australien a répondu cette semaine à une question sur les droits de l’homme en Chine en assurant que le CIO n’aborderait pas le sujet avec les autorités chinoises. « Nous ne sommes pas le gouvernement du monde, nous devons respecter la souveraineté des pays qui accueillent les Jeux
, a-t-il expliqué. Nous n’avons pas la capacité d’aller dans un pays pour lui dire ce qu’il doit faire… Ce n’est pas dans nos attributions« . Le message est clair : le CIO se rendra en masse en Chine début d’année prochaine, à l’occasion des Jeux d’hiver 2022, mais sans la moindre intention de demander des comptes au régime de Pékin sur son traitement de la communauté des
Ouïgours, contraints aux travaux forcés dans des camps de rééducation
, ou sur la manière dont il répond par la force aux opposants à Hong Kong.
— Publié le 14 octobre 2021