Clap de fin pour le feuilleton de la sprinteuse biélorusse Krystsina Tsimanouskaya aux Jeux de Tokyo 2020. La jeune athlète a quitté le Japon ce mercredi 4 août, dans la matinée, à bord d’un avion pour Vienne. Elle devrait faire escale dans la ville autrichienne avant de poursuivre son voyage vers Varsovie, en Pologne, où les autorités lui ont accordé un visa humanitaire. Selon plusieurs sources, il était prévu qu’elle embarque à bord d’un avion direct Tokyo-Varsovie de la compagnie polonaise LOT. Mais son itinéraire a été modifié à la dernière minute, sans doute pour des raisons de sécurité. Elle a donc quitté l’aéroport Narita de Tokyo dans un avion de la compagnie Austrian Airlines pour Vienne. Réfugiée depuis la veille à l’ambassade de Pologne à Tokyo, elle s’est rendue tôt dans la matinée à l’aéroport dans un véhicule aux vitres teintées (photo ci-dessus). A l’aéroport, elle a été escortée par des officiels du comité d’organisation des Jeux, avant de se rendre en salle d’embarquement accompagnée de deux personnes supposées être des diplomates polonais. Dans le même temps, le CIO a expliqué par la voix de son porte-parole, Mark Adams, avoir déjà reçu un rapport écrit du Comité national olympique du Biélorussie sur le cas Krystsina Tsimanouskaya. La commission de discipline de l’instance olympique va maintenant tenter « d’établir les faits« . Mark Adams a également précisé que deux officiels biélorusses doivent être entendus : Yuri Moisevich, l’entraîneur en chef de l’équipe d’athlétisme, et Artur Shumak, le directeur adjoint du centre national d’entraînement en Biélorussie. Les deux hommes auraient été directement impliqués dans la tentative de mettre la jeune athlète dans un vol retour pour Minsk contre sa volonté.
— Publié le 4 août 2021