— Publié le 8 janvier 2020

La bataille judiciaire se poursuit

MMA

L’IMMAF ne baisse pas les bras. L’organisation internationale en charge du MMA (arts martiaux mixtes) annonce dans un communiqué avoir repris sa bataille judiciaire contre l’Agence mondiale antidopage. Le différent entre les deux parties sera l’objet d’une audition par le Tribunal d’arrondissement de Lausanne le 14 janvier 2020. L’IMMAF a saisi les tribunaux suisses après avoir essuyé un refus de l’AMA de la reconnaître comme signataire du Code mondial antidopage. Sans cette reconnaissance, l’IMMAF ne peut pas prétendre au statut de membre de la GAISF, une étape obligatoire pour obtenir ensuite la reconnaissance du CIO. « Fin août 2019, nous avons accepté une demande de l’AMA de reporter notre action en justice (prévue pour le 4 septembre), afin de lui donner plus de temps pour examiner la procédure actuelle permettant à une organisation sportive de devenir signataire, explique Densign White, le directeur général de l’IMMAF. Mais, maintenant, l’AMA demande une nouvelle prolongation de 5 mois, une demande que le conseil d’administration de l’IMMAF a unanimement rejetée. Nous regrettons de devoir engager une action en justice, mais il semble que ce soit la seule façon de forcer la décision. L’AMA devrait être un organisme totalement indépendant, mais elle explique avoir besoin du feu vert de la GAISF pour accepter l’IMMAF comme signataire. » Dans son communiqué, l’IMMAF précise avoir mis en place une politique antidopage conforme aux règles du Code mondial antidopage de l’AMA depuis 2015. L’organisation internationale basée à Londres explique également travailler avec un cabinet d’experts-conseils, Sporting Integrity Ltd, dirigé par Michele Verroken, pour élaborer sa politique et son programme antidopage.