Mauvaise passe pour Morinari Watanabe. L’AFP révèle que le dirigeant japonais, président de la Fédération internationale de gymnastique (FIG), a vu son projet d’accorder à la ville de Tokyo les Mondiaux 2023 contrarié par une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS). La candidature japonaise était en concurrence avec celle de la ville belge d’Anvers. Mais elle est arrivée hors délai. La FIG explique avoir lancé officiellement le processus de candidature en juin 2018, en fixant aux fédérations nationales « au 30 novembre 2018 » la date limite pour recevoir les candidatures. « Or, le formulaire de candidature mentionnait comme date-limite d’envoi des documents +mi-décembre+, ce qui a conduit à un malheureux problème d’interprétation », explique la FIG. Deux candidatures ont été déposées : celle de la Fédération royale belge le 14 décembre, puis celle du Japon le 21 décembre. Suite à une plainte de la Belgique, estimant que la candidature japonaise hors-délai, le comité exécutif de la FIG a pourtant pris la décision en février d’accepter les deux candidatures. La Fédération royale belge de gymnastique a saisi le TAS. Elle a obtenu gain de cause. Fin avril, le tribunal basé à Lausanne a ordonné à la FIG « d’invalider la candidature du Japon pour les Mondiaux 2023 car cette candidature était arrivée hors délai », selon une source citée par l’AFP. Début mai, la FIG a donc désigné Anvers. Mais, surprise, la décision du TAS n’a pas été publiée, contrairement à l’usage, les parties concernées ayant demandé au tribunal de « rester discret. » Raté.
— Publié le 9 mai 2019