Après l’heure des chiffres, le moment de l’analyse pour les autorités sportives chinoises. Trois jours seulement après la fin des Jeux d’hiver de Pékin, les dirigeants du pays-hôte avancent quelques explications quant à la formidable réussite de la délégation, classée troisième au tableau des médailles avec 15 places sur le podium dont neuf titres. Surprise, ils attribuent une bonne part du crédit d’un bilan historique aux Jeux d’hiver à l’apport de compétences venues de l’étranger. L’agence Xinhua rappelle que la Chine a fait appel à un grand nombre de techniciens étrangers, notamment en short track, biathlon, ski de fond et skeleton. Au total, 51 coachs ont été recrutés en provenance de 19 pays, dont la Russie, la Suède, la France, le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis. En short track, un sport où la Chine a souvent été bien classée au niveau international, deux Sud-Coréens, Kim Sun-tae et Viktor Ahn Hyun-soo, ont été sollicités pour aider l’équipe chinoise. Parmi les autres grands noms venus apporter leur savoir-faire à la Chine, citons la Suédoise Peja Lindholm au curling et le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen au biathlon. Conclusion de Xinhua, l’agence de presse officielle chinoise : « Sans la coopération internationale, il aurait été difficile pour la Chine d’atteindre un développement aussi rapide dans les sports d’hiver. »
