Le débat sur le projet d’une Coupe du Monde tous les deux ans continue de diviser l’univers du football. Normal. Après la vague des opposants, la FIFA enregistre aujourd’hui les déclarations de plusieurs partisans. Ils pèsent leur poids. La Confédération d’Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes, la puissance CONCACAF, a exprimé lundi 13 septembre son opinion sur la question. Elle se dit plutôt favorable au projet porté par Arsène Wenger, le directeur du développement du football à la FIFA. « Notre première analyse est de reconnaître les mérites de la création de nouveaux calendriers internationaux qui reposent sur moins de pauses internationales, des déplacements réduits pour les joueurs, des matches amicaux remplacés par des matches significatifs et une structure plus équilibrée pour l’ensemble profit du développement du football à l’échelle mondiale, explique l’instance continentale dans un communiqué. Nous continuerons d’examiner ces propositions de manière constructive, avec un esprit ouvert et dans un esprit d’engagement positif. La CONCACAF se félicite que le responsable du développement de la FIFA, M. Arsène Wenger, ait fait preuve de transparence dans le partage de sa vision et nous étudions actuellement l’impact des changements proposés sur le football en Amérique du Nord, en Amérique centrale et dans les Caraïbes. » Pas sûr, pour autant, que Gianni Infantino et la FIFA puissent compter sur les voix de la CONCACAF en cas de vote. L’instance le précise dans son communiqué : elle se ralliera à la majorité, sans chercher à diviser les camps. « Ce n’est pas le moment de semer la peur, suggère-t-elle. Tous les membres de la famille mondiale du football doivent se réunir pour trouver une formule en collaboration ».
— Publié le 14 septembre 2021