L’Union cycliste internationale (UCI) peut se frotter les mains : la vaste consultation ouverte du 10 au 16 juillet auprès du grand public sur l’attractivité du cyclisme sur route a connu le succès. Plus de 22.300 personnes y ont répondu en ligne, exprimant ainsi leur opinion sur la situation actuelle de la discipline et leurs attentes quant à son évolution future. Selon un communiqué de l’UCI, des résidents de 134 pays des cinq continents ont participé à l’enquête. Les cinq pays les plus représentés sont, dans l’ordre, les Etats-Unis, la France, l’Espagne, la Belgique et l’Italie. La Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Colombie, l’Australie, la Russie et le Brésil figurent également parmi les 15 pays d’où proviennent le plus grand nombre de réponses. Menée dans huit langues (français, anglais, espagnol, arabe, russe, portugais, allemand et italien), la consultation abordait les points qui permettraient – ou non – de rendre le cyclisme sur route encore plus passionnant, notamment l’utilisation des oreillettes par les équipes et leurs coureurs, le recours aux capteurs de puissance en compétition, la taille et le budget des équipes, le format des épreuves, le mode de diffusion des événements ou les informations données pendant les courses. La suite ? Une série d’entretiens avec des personnes issues des différentes familles du cyclisme, mais aussi des discussions au sein d’un groupe de travail ad hoc composé de représentants des équipes, des coureurs et des organisateurs du cyclisme sur route, des médias et des diffuseurs. Une série de propositions sera élaborée sur cette base en vue de leur approbation par le conseil du cyclisme professionnel et le comité directeur de l’UCI en 2020.
— Publié le 18 juillet 2019