Le COJO est prévenu : la Cour des comptes ne quittera plus son ombre d’ici les Jeux de Paris 2024. Son premier président, l’ancien ministre socialiste Pierre Moscovici (photo ci-dessus), l’a expliqué dans un entretien avec Le Parisien : « Que personne ne s’imagine qu’ils ne seront pas contrôlés ! Et s’il y a lieu d’être plus sévère, nous le serons. » Voilà qui est dit. Pierre Moscovici a également annoncé que la Cour des comptes passerait tout au crible, une fois les Jeux terminés, pour un rapport bilan demandé par le Parlement. Il devrait être publié le 1er octobre 2025. Concernant la hausse du budget du COJO, Pierre Moscovici estime qu’elle peut s’expliquer pour les deux tiers par « une sous-estimation du budget de candidature, qui n’était tout simplement pas réaliste et n’avait pas pris suffisamment en considération la complexité du cahier des charges du CIO. » Enfin, il suggère que le COJO possède peu de marge de manoeuvre sur le calendrier de livraison des équipements, mettant notamment en avant les travaux du Grand Palais, où doivent se tenir les épreuves d’escrime et de taekwondo. « La date de livraison a été reportée à mars ou avril 2024, ce qui limite la période de levée des réserves », explique l’ancien vice-président du Parlement européen.
— Publié le 20 juillet 2023