Clap de fin ? Selon L’Equipe, le COJO Paris 2024 aurait mis un terme, au moins provisoirement, au scénario d’une délocalisation à Châteauroux, dans l’Indre, des épreuves olympiques de tir sportif. Les élus du département ont multiplié les annonces, au cours des dernière semaines, pour mettre en avant les atouts du Centre national de tir de Déols, un équipement ayant déjà accueilli des épreuves internationales. Mais leur mobilisation n’a pas eu d’autre effet que faire réagir les organisateurs parisiens. « Une réunion technique de travail s’est tenue il y a quelques jours à l’initiative de la DIJOP (délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques), avec les représentants de l’État et de la SOLIDEO au sujet du site de tir des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, explique le COJO. Cet échange a permis de partager l’analyse des défis techniques et calendaires du projet d’aménagement du site temporaire de La Courneuve, identifiés à la suite des études complémentaires menées par le comité d’organisation. Tous les acteurs du dossier ont confirmé leur souhait de trouver les solutions pour que le site de la Courneuve accueille bien les épreuves de tir en 2024. L’organisation des épreuves de tir à Châteauroux n’est pas une option de travail. Une réunion politique va être organisée dans les prochains jours avec les élus de Seine-Saint-Denis pour faire émerger des solutions permettant d’assurer l’aménagement du site dans les délais impartis, dans le respect des engagements environnementaux, et de répondre au cahier des charges du CIO et de la Fédération internationale de tir. » Le message est clair : l’option d’un déplacement du stand de tir en province, à plusieurs heures de Paris, n’est pas à l’étude. Au moins officiellement. Pour rappel, l’aménagement d’un équipement temporaire à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, fait l’objet d’un débat depuis plusieurs semaines, après un courrier de la préfecture du département prévenant le COJO que les contraintes liées au terrain prévu pourraient entraîner des retards et un surcoût. Toujours selon L’Equipe, une réunion est effet prévue pendant la deuxième semaine du mois de mars entre les dirigeants du COJO, de la SOLIDEO, et des élus des collectivités autour de Michel Cadot, le délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Au menu : une analyse précise de la situation et des risques réels d’un retard dans l’aménagement du site.
— Publié le 10 février 2022