Clap de fin pour Jose Perurena. La dirigeant espagnol a prononcé jeudi 4 novembre à Rome son dernier discours de président de la Fédération internationale de canoë-kayak (ICF). A 76 ans, il rend les clefs de son bureau, après avoir dirigé l’instance depuis l’année 2008. Jose Perurena a reçu une ovation de la part des délégués de l’ICF, réuni en congrès dans la capitale italienne, et un message de Thomas Bach, délivré par vidéo depuis Lausanne. Ancien athlète, présent aux Jeux de Mexico en 1968 au sein du K4 1000 m espagnol, Jose Perurena a bouclé son long bail à la tête de l’ICF par un discours inaugural du congrès, où il a insisté sur la nécessité pour le canoë-kayak de continuer à s’adapter à son temps et son environnement. « Nous devons affronter l’avenir ensemble, a-t-il expliqué devant les délégués. Nous devons évoluer. Si nous restons bloqués, nous n’aurons pas d’avenir. Nous devons être prêts si le CIO nous demande de faire des changements. Nous devons protéger nos quotas olympiques« . Au cours de cette même journée inaugurale du congrès, Tony Estanguet, le vice-président sortant de l’ICF, a confirmé dans un message vidéo sa décision de quitter le conseil d’administration de l’instance, pour se concentrer tout entier à la présidence du COJO Paris 2024. Par ailleurs, trois nouvelles fédérations nationales ont été ajoutées à l’ICF, représentant la Sierra Leone, le Kosovo et l’Arabie saoudite. Le congrès de l’ICF se poursuit jusqu’à samedi. Sa dernière journée sera marquée par l’élection du nouveau président. Elle se jouera entre deux candidats : l’Allemand Thomas Konietzko et le Russe Evgenii Arkhipov.
