Le voile sera bientôt levé sur la carte des sites du Mondial 2026 de football aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. La FIFA et la Confédération d’Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes (CONCACAF) ont bouclé en début de semaine leur deuxième série de visites des villes candidates à l’accueil de rencontres du tournoi mondial, le premier de l’histoire à rassembler 48 équipes en phase finale. La dernière étape de cette longue tournée d’inspection et d’évaluation a conduit la délégation des deux instances du football à Seattle, l’une des villes favorites pour figurer dans le dispositif côté américain. Plus tôt le mois dernier, elle avait fait étape à Kansas City, Cincinnati, Dallas, Denver, Houston, puis Monterrey au Mexique, et enfin San Francisco. En septembre dernier, la délégation avait visité Boston, Nashville, Atlanta, Orlando, Washington D.C., Baltimore, Philadelphie, Miami, New York et le New Jersey. Selon Colin Smith, en charge des tournois et événements à la FIFA, toutes les visites de sites devraient être terminées au plus tard à la fin du mois de novembre, avec des derniers arrêts prévus à Mexico et Guadalajara au Mexique, Los Angeles aux Etats-Unis, Edmonton et Toronto au Canada. Mais la décision ne sera pas prise avant le début du printemps prochain. Le nombre de villes retenues n’est pas encore formellement déterminé, mais il pourrait se situer autour de 16. Reste une question, sans doute décisive : la nature du terrain. La délégation de la FIFA et de la CONCACAF a visité un grand nombre de stades appartenant à des équipes de la NFL, où la pelouse est en gazon synthétique. Mais la FIFA exige un gazon naturel pour les rencontres du Mondial. La capacité des viles à résoudre cette équation pourrait jouer un rôle déterminant dans la décision finale de l’instance internationale.
— Publié le 3 novembre 2021