L’argent continue de couler à flots dans le football professionnel. La FIFA a annoncé via un communiqué, lundi 27 mars, avoir renouvelé jusqu’en 2030 son accord avec l’Association européenne des clubs (ECA). Le document a été signé par Gianni Infantino, le président de l’instance, et Nasser Al-Khelaïfi, son homologue de l’ECA, à l’occasion de l’assemblée générale de l’association à Budapest. Il « renforce la relation » entre les deux organisations, en « apportant une stabilité à long terme au football de sélections et de clubs. » Comment ? La réponse tient en un chiffre : 355 millions de dollars, soit le pactole qui sera attribué à partir du Mondial 2026 aux clubs qui mettent leurs internationaux à disposition des sélections nationales. Ce fonds d’indemnisation s’élevait à 209 millions de dollars pour les éditions 2018 et 2022. Une belle hausse, donc. Mais, en contrepartie, les clubs concernés se sont engagés à « se conformer jusqu’en 2030 au calendrier international des matches ». Un calendrier qui devrait compter à partir de 2025 un Mondial des clubs à 32 équipes, dont 12 issues des championnats européens. L’ECA a également confirmé son soutien à un match annuel opposant le vainqueur de la Ligue des Champions de l’UEFA au vainqueur d’un barrage intercontinental, ainsi qu’à la création d’une Coupe du Monde des clubs féminine de la FIFA. En clair, plus d’argent pour les clubs, mais aussi plus de rencontres.
