La liste s’allonge. La Fédération internationale de gymnastique (FIG) l’a annoncé mercredi 19 juillet : les athlètes russes et biélorusses pourront retrouver leurs places dans les compétitions internationales. Le comité exécutif de l’instance a expliqué qu’il avait décidé « d’autoriser, dans des conditions strictes, la participation d’athlètes et de personnel d’encadrement de nationalité sportive russe et biélorusse à des manifestations sanctionnées par la FIG et inscrites au calendrier de la FIG en tant qu’athlètes individuels neutres, mais sans aucune implication ou association avec la Fédération de Russie ou la République de Biélorussie, leurs fédérations nationales respectives ou leurs comités nationaux olympiques ». La FIG a donc choisi à son tour de suivre à la lettre la recommandation de la commission exécutive du CIO. La réintégration des gymnastes des deux pays en conflit avec l’Ukraine pourra concerner des épreuves qualification olympique, au moins pour les disciplines individuelles. Mais elle ne présage en rien une présence certaine des éventuels qualifiés aux Jeux de Paris 2024. La FIG le précise : « La décision de savoir si les athlètes russes et biélorusses seront éligibles pour participer aux Jeux olympiques de Paris 2024 relève de la responsabilité du CIO. » Commentaire du Japonais Morinari Watanabe, le président de la FIG : « En acceptant que des gymnastes russes et biélorusses participent à des compétitions en tant qu’athlètes neutres indépendants, la FIG s’assure que les droits de tous les athlètes sont respectés et envoie au monde le message que la gymnastique recherche la paix. »
