Un progrès. A moins de 500 jours de l’ouverture, le COJO Paris 2024 garde le cap de ses ambitions en matière de développement durable. Frédéric Lebrun, son directeur délégué énergie, a expliqué mercredi 22 mars en conférence de presse que les sites olympiques et paralympiques seraient tous alimentés par le réseau électrique, sans utilisation de groupes électrogènes fonctionnant au diesel. « Nous allons renoncer à l’utilisation des groupes électrogènes en matière d’alimentation électrique », a-t-il annoncé, précisant que des groupes seront prévus sur les sites, mais uniquement pour pallier une éventuelle panne de l’alimentation. Aux manettes du dispositif, le groupe Enedis, gestionnaire du réseau français de distribution électrique, s’est engagé à réduire de 90 % les émissions de CO2 par rapport à une alimentation diesel. De son côté, EDF va fournir sur les sites des Jeux 100 % d’électricité renouvelable. Cet engagement sera certifié par des « garanties d’origine », censées prouver qu’une quantité d’électricité éolienne ou solaire équivalente à la quantité consommée a été injectée sur le réseau électrique.
— Publié le 23 mars 2023