Pas de blague. Les autorités françaises ont dévoilé lundi 22 janvier, en conférence de presse, le dispositif de sécurité prévu pour la flamme des Jeux de Paris 2024 pendant son long périple en France et en Outre-mer, entre le 8 mai et le 26 juillet. Il s’annonce massif. Le flambeau sera escorté par une « bulle de sécurité », formée d’une centaine de policiers et de gendarmes. Le GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale) et des moyens de lutte anti-drones seront également impliqués. En prime, 18 agents en civil issus des forces de l’ordre seront dédiés à « la protection très rapprochée du relayeur ». En Ile-de-France, où la flamme bouclera son parcours, le relais mobilisera 1600 policiers et gendarmes dans Paris, plus 150 patrouilles de trois effectifs chargées de son jalonnement. A Marseille, point de départ du parcours de la flamme après sa traversée de la Méditerranée, un périmètre de sécurité sera mis en place par 5000 policiers et gendarmes. L’armée de l’air sera également présente pour parer à toute menace aérienne. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a confié que la menace contestataire était aujourd’hui la « plus probable ». Il a également précisé que 13 porteurs de la flamme avaient été rayés des listes, sur le 12.000 relayeurs sélectionnés pour les Jeux olympiques et paralympiques. Dix individus présentaient des « casiers judiciaires importants ». Les trois autres avis d’incompatibilité ont été établis après enquête des services de renseignement. Ils concernent des cas d’islam radical, d’ingérence et de liens avec le conflit russo-ukrainien.