L’initiative n’a jamais été très médiatisée, mais son impact se révèle colossal. Depuis sa création par le CIO en 2017, la Fondation olympique des réfugiés a déjà aidé plus de 200.000 jeunes déplacés et leurs communautés d’accueil. Son conseil d’administration a été réuni à distance, mardi 16 mars, pour approuver le plan quadriennal 2021-2024. Il relève encore d’un cran le niveau d’ambition, avec l’objectif d’offrir un accès au sport à un million de jeunes victimes de déplacements d’ici 2024. Le nouveau plan stratégique est articulé autour de trois domaines clés : l’accès au sport (mise en place de 20 programmes destinés aux jeunes déplacés et répondant aux besoins locaux ; création d’un réseau de maîtres formateurs chargés de former une communauté de plus de 2.000 entraîneurs), l’adoption (tirer parti des réseaux et influenceurs grâce à une campagne de sensibilisation pour faire en sorte re que la pratique sportive soit de plus en plus acceptée et adoptée par les professionnels et les décideurs politiques), et enfin l’action collective (mobiliser la coalition sportive au service des réfugiés et établir des partenariats pour adapter, améliorer et innover dans la manière dont le sport est utilisé pour aider les jeunes victimes de déplacements). Au cours de sa réunion en mode virtuel, le conseil de la Fondation olympique des réfugiés a également nommé le Kenyan Paul Tergat, médaillé olympique et membre du CIO, comme nouveau membre pour une période de quatre ans. Pour rappel, la Fondation travaille depuis plusieurs mois, en collaboration avec le ministère français de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, le COJO Paris 2024, la ville de Paris et plusieurs ONG françaises et internationales, à soutenir les réfugiés par le sport en France, en vue de lancer un premier programme d’activités en région parisienne dans le courant de l’année 2021.
— Publié le 17 mars 2021