Retard à l’allumage pour la légalisation en France du MMA, les arts martiaux mixtes. Le ministère des Sports a annoncé mercredi 4 décembre, via un communiqué, que le choix de la fédération sportive appelée à chapeauter la discipline ne se ferait pas avant le courant du mois de février 2020. La légalisation du MMA avait été initialement prévue pour le 1er janvier prochain. En juin dernier, les autorités sportives françaises ont lancé un « appel à manifestation d’intérêt » auprès des fédérations. Mais la procédure a été retardée par l’appel de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), a priori exclue de la course par sa qualité de fédération multisport. La FSGT a finalement obtenu gain de cause, mais sa démarché a retardé le processus. Selon le communiqué du ministère des Sports, six fédérations ont déposé un dossier avant la date limite du 27 novembre : le karaté, la lutte, le kick boxing et muay thaï, la boxe, la boxe française et savate, et la Fédération sportive et gymnique du travail. La Fédération française de judo, un moment intéressée, a finalement renoncé. Une commission présidée par Laurent Touvet, préfet du Haut-Rhin, sera chargée d’auditionner chaque fédération pour le compte du ministère des Sports. Avant de se prononcer, le ministère attendra l’avis consultatif du comité national olympique et sportif français (CNOSF). Décision attendue en février 2020.
— Publié le 5 décembre 2019