Pas d’inquiétude, la sécurité sera au rendez-vous. Tel est, en substance, le message délivré par le ministre français de l’Intérieur à un peu plus de 120 jours de l’ouverture des Jeux olympiques. Gérald Darmanin (photo ci-dessus) a profité d’un déplacement à Roubaix, dans le nord de la France, pour faire un nouveau point sur les moyens mis en place pour assurer la sécurité de l’événement olympique et paralympique dans un contexte de plus en plus incertain. « La France, parce qu’elle porte des valeurs universelles, qu’elle est pour la laïcité (…), est particulièrement menacée, notamment pendant ces évènements extraordinaires que vont être les Jeux Olympiques, a expliqué le ministre, trois jours après l’attentat de Moscou revendiqué par l’État islamique. La police française, les gendarmes, les préfets, les renseignements, seront prêts. Nous avons un système de renseignement extrêmement efficace. Nous empêchons des attentats de se dérouler quasiment tous les mois. » Face aux menaces terroristes, le plan Vigipirate a été relevé à son niveau le plus élevé. Les services du ministère de l’Intérieur se sont également lancés dans une vérification du profil des volontaires, salariés ou prestataires des Jeux, un criblage qui a déjà conduit à écarter 715 personnes, dont 10 fichées S. L’entourage de Gérald Darmanin assure par ailleurs que la jauge des invités de la cérémonie d’ouverture, actuellement établie à 220.000 personnes, pourrait encore être réduite si les risques sont jugés trop élevés. Une réunion des services de renseignement doit se tenir jeudi 28 mars autour de Gérald Darmanin.
