L’histoire est sans fin. Plus de trois ans après les Jeux de 2016, le tribunal de Rio de Janeiro a ordonné, mercredi 15 janvier, une interdiction d’organiser des événements dans les installations olympiques. L’interdiction demeurera valable tant que la mairie de la ville brésilienne n’aura pas présenté au juge en charge du dossier les certificats de sécurité nécessaires. La décision de la justice concerne notamment le parc olympique de Barra da Tijuca, à l’ouest de Rio, mais aussi les installations d’équitation, rugby, hockey sur gazon et canoë-kayak, situées à Deodoro, à 40 kilomètres au nord de Copacabana. « Cette situation, provoquée par des sites abîmés par le manque de surveillance et par la présence de milliers de personnes, peut conduire à des tragédies », a justifié le magistrat. Il a expliqué que l’entité fédérale en charge de la gestion des infrastructures des Jeux de Rio 2016 avait « disparu en juin dernier, ce qui a contribué à l’état d’abandon des locaux, avec des vols de matériel et de câbles électriques. » La mairie de Rio de Janeiro a annoncé qu’elle ferait appel de la décision.