Une bonne nouvelle, enfin, dans le dossier maintes fois remis à jour des transports aux Jeux de Paris 2024. L’extension de la ligne 14 du métro, l’un des chantiers majeurs du dispositif, devrait être prête à temps pour le rendez-vous olympique et paralympique. La promesse en a été faite lundi 12 juin par Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, et Jean Castex, l’ancien Premier ministre aujourd’hui à la tête de la RATP. « Nous serons prêts », ont-ils assuré d’une même voix à l’occasion d’une visite des travaux. La ligne 14 pourra ainsi relier l’aéroport d’Orly au sud à la station Saint-Denis-Pleyel, près du Stade de France, au nord de Paris. Elle devrait ouvrir environ deux mois avant le début des Jeux olympiques. Son extension devait coûter 3 milliards d’euros. Mais Valérie Pécresse a déjà prévenu : un surcoût sera inévitable pour aller jusqu’à Orly. La présidente de la région a également menacé de ne pas faire rouler les rames du métro sur ce nouvel équipement faute d’obtenir de l’Etat de nouvelles ressources. « Pour l’instant, on n’a pas l’argent pour faire rouler les métros », a-t-elle expliqué. Autre zone d’ombre : l’ouest de Paris, où sont concentrés plusieurs sites de compétition, dont Roland-Garros et le Parc des Princes. Valérie Pécresse l’a reconnu lundi 12 juin : « Est-ce que nous arriverons à transporter tous ceux qui iront sur le flanc ouest de Paris – Roland-Garros, Parc des Princes et Jean Bouin ? On aura sans doute besoin de renfort sur ce territoire ou de décaler certaines épreuves le matin. On est en train d’y travailler. » Décaler des épreuves, alors que les billets sont déjà vendus pour la grande majorité des compétitions ? Difficile à imaginer.