— Publié le 11 mai 2023

La ministre française veut rapprocher la FIFA et les diffuseurs

Football

La France sera-t-elle privée des images du Mondial de football féminin en 2023 ? A moins de trois mois de l’événement, co-organisé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, le scénario reste possible. La FIFA n’a toujours pas fait affaire avec un diffuseur français. Son président, Gianni Infantino, a même haussé le ton le mois dernier en menaçant les pays européens de les laisser à l’écart du tournoi mondial, faute d’offres suffisantes de la part de leurs groupes audiovisuels. Au ministère français des Sports, la menace est prise très au sérieux. La ministre, Amélie Oudéa-Castéra (photo ci-dessus), est même déterminée à s’en occuper personnellement. Elle a fait savoir, mercredi 10 mai, qu’elle avait « engagé des discussions avec la FIFA », et dans le même temps commencé à contacter « chacun des diffuseurs français ». Objectif : « Contribuer à rapprocher les vues dans les semaines à venir. » A ce stade, rien de très concret, mais la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques se dit optimiste. Citée par l’AFP, elle assure avoir « pleinement confiance dans la capacité de l’ensemble des acteurs du dossier en France à trouver, in fine, les voies et moyens d’une juste mise en valeur de la compétition et notamment des matches de l’Equipe de France féminine. » La question du Mondial de football féminin et de sa diffusion devrait être discutée lors du prochain conseil des ministres des sports de l’Union européenne, prévu le 15 mai. Pour rappel, les autorités françaises ont établi en 2004 une liste des « événements d’importance majeure », que la loi oblige à diffuser au public gratuitement. Elle compte 21 rendez-vous sportifs internationaux, pour l’essentiel masculins. Mais elle n’a jamais été remise à jour, malgré la volonté manifestée, mais non concrétisée, des ministres des sports successifs