C’est fait. Deux ans avant les Jeux de Paris 2024, la France a raflé un autre événement mondial multisport. La Normandie a devancé une solide concurrence pour décrocher l’organisation des Gymnasiades en 2022. La région normande était opposée aux candidatures russe (Sotchi), azérie (Bakou), et serbe (Belgrade). Elle a été choisie lors du congrès de la Fédération internationale du sport scolaire (ISF), samedi 30 novembre à Zagreb. Les Gymnasiades réuniront 5.000 athlètes venus de 80 pays, engagés dans 19 sports. Les compétitions seront réparties entre Caen, Deauville, Le Havre, Rouen, Pont-L’Evêque et Val de Reuil. La candidature de la Normande a pu compter sur le soutien du perchiste Renaud Lavillenie et de la boxeuse Estelle Mossely, engagés à ses côtés comme ambassadeurs. L’idée d’une candidature aux Gymnasiades, véritables Jeux olympiques scolaires, a été lancée dès le mois de septembre 2017 par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse. Elle a été portée par la Normandie et par l’UNSS. Il s’agit du premier événement scolaire qui reçoit le label « Grand événement sportif international », attribué par le gouvernement français aux événements sportifs internationaux comme l’Euro de football 2016, la Ryder Cup 2018 ou la Coupe du Monde féminine de football 2019. Les Gymnasiades en Normandie se dérouleront du 14 au 22 mai 2022. Au cours du même congrès, samedi 30 novembre, l’ISF a attribué à la Russie deux événements : les Gymansiades d’hiver en 2021, puis celles d’été en 2024.
— Publié le 2 décembre 2019