Bonne ou mauvaise nouvelle ? La FIFA a annoncé dans un communiqué la mise en vente d’un nouveau contingent de près de 250.000 billets pour la Coupe du Monde féminine de football, qui doit se tenir du 20 juillet au 20 août 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande. La vente doit débuter mardi 6 juin. Elle concerne les 64 rencontres du tournoi. Une aubaine pour les fans de football féminin. Mais aussi l’illustration du faible succès de la billetterie de l’événement planétaire. Jane Patterson, la directrice générale du Mondial 2023, l’a reconnu la semaine passée : la compétition ne déchaîne pas les passions en Nouvelle-Zélande, où sera donné le coup d’envoi du Mondial avec un match entre le pays-hôte et la Norvège, le 20 juillet à Auckland. Selon les derniers chiffres communiqués par la FIFA, seulement 220.000 billets, sur les 930.000 déjà vendus, concernent les 29 matches disputés en Nouvelle-Zélande, où les Etats-Unis joueront toutes leurs rencontres de la phase de poule. La politique tarifaire décidée par la FIFA et les organisateurs locaux se voulait pourtant très attractive, avec des places à partir de 20 dollars néo-zélandais (11,30 euros) pour les adultes et 10 dollars (5,60 euros) pour les enfants. Le dossier des droits de télévision, de son côté, reste au point mort. Un accord de diffusion a été signé dans 155 pays, dont les Etats-Unis, le Canada et le Brésil, mais la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni n’ont toujours pas de diffuseur.
