Un Mondial à deux vitesses. Tel est, en substance, le résumé de la conférence de presse tenue par Gianni Infantino mercredi 19 juillet à Auckland, à la veille de l’ouverture de la Coupe du Monde féminine 2023 (20 juillet au 20 août). Le président de la FIFA n’en a pas fait mystère : la billetterie n’a pas fonctionné à la même vitesse dans les deux pays hôtes. En Australie, le Mondial s’annonce comme une totale réussite, avec un match d’ouverture ce jeudi 20 juillet à Sydney entre l’Australie et l’Irlande à guichets fermés, soit 80.000 spectateurs. En Nouvelle-Zélande, en revanche, l’intérêt du public se révèle plus mitigé. A la veille de la rencontre, il restait encore des places pour le choc entre la Nouvelle-Zélande et la Norvège à l’Eden Park ce jeudi à Auckland. « Ce n’est pas trop tard, on a besoin de vous, venez voir les matches », a lancé Gianni Infantino aux journalistes néo-zélandais en conférence de presse. Au dernier pointage, 1,375 million de billets ont été vendus pour le Mondial féminin, un record pour le tournoi planétaire. Mais seulement 320.000 places avaient trouvé preneurs en début de semaine en Nouvelle-Zélande, où doivent se tenir 29 rencontres, dont tous les matches de poule des Etats-Unis.
