Sebastian Coe a les mains libres. Réunie en Congrès extraordinaire à Monaco, la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) lui a accordé les pleins pouvoirs pour mettre en place son plan de réformes. La nouvelle constitution proposée par le président de l’IAAF, censée redonner crédit et transparence au premier sport olympique après deux années entachées par les affaires de dopage et de corruption, a été adoptée à une écrasante majorité. Le scrutin a recueilli 182 voix pour et seulement 10 voix contre. La nouvelle constitution de l’IAAF prévoit un vaste train de reformes, prévu en deux temps: une première phase au 1er janvier 2017, une seconde deux années plus tard. Elle prévoit notamment une meilleure représentation des confédérations continentales, une plus grande parité hommes/femmes, une présence plus affirmée des athlètes dans la gouvernance et les prises de décision, et enfin la mise en place d’unités indépendantes pour la lutte antidopage et les questions d’éthique et discipline. Précision: les 10 pays ayant voté contre le plan de réformes sont le Bénin, Bahreïn, le Tchad, la Gambie, le Kazakhstan, l’Arabie Saoudite, le Laos, la Malaisie, le Sri Lanka et la Thaïlande. De leur côté, la Jamaïque, Oman, le Sénégal, l’Ukraine et l’Ouzbékistan se sont abstenus.
— Publié le 5 décembre 2016