Elle est toujours suspendue par l’Agence mondiale antidopage, mais la RUSADA joue la transparence. L’agence russe antidopage a annoncé à TASS, par la voix d’un porte-parole, avoir enregistré 27 cas de violation des règles par défaut de localisation d’athlètes russes pour le seul mois de septembre. Depuis le début de l’année, les inspecteurs de la RUSADA ont relevé un nombre très important de cas présumés de dopage de la même nature, en infraction avec la règle de « disponibilité pour les contrôles » : 32 en janvier, 15 en février, 9 en mars, 24 en avril, 19 en mai, 22 en juin, 31 en juillet et 42 en août. Au total, 221 cas en seulement neuf mois. Massif. Mais ce chiffre en rappelle d’autres, enregistrés par la RUSADA au cours des deux dernières années et également très élevés : 242 cas de défaut de localisation l’an passé, et 375 en 2022.
